[ Somewhere only we know ] (Avalone & William)

« Le passé. Souvent regretté, ils n'est pas révolu dans le futur. Notre présent dépend de notre passé. Et certaines choses tombent dans l'oubli. Affronter la dire réalité de la vie seule. Recommencer à zéro, tout effacer, puis revenir. Être enchaîner, se révolter, puis être libre. La vie est cruelle, c'est une chose que l'on apprend avec le temps et l'expérience. Perdre un être cher est la chose la plus difficile à encaisser au monde. On est ravagé. Les larmes coulent sur nos joues comme un torrent se déversant sans limites. La douleur est intense. Elle prend au vif, fait mal. Comme un poignard qui nous arrache le cœur.Puis vient le regret, quelque chose d'amère que l'on ne peut expliquer.Et enfin, l'oubli, chose cruel que d'oublier. On souffre de ne plus se souvenir. Sans le savoir on ne se souvient plus du son de sa voix, de se qu'il faisait le matin en se réveillant. On se veut de ne pas lui avoir accorder plus d'attention. Et au final on ne sait rien, n'y son livre préféré, n'y sa chanson favorite. On se maudit de ne lui avoir jamais dit deux mots, deux mots qui nous hante pour toujours maintenant. Pleurer ne sert à rien, on ne se sent pas mieux après, au contraire. Dans deux jours, je le verrai et je lui dirai ce que je ne lui ait jamais eu le courage de dire. Ce dimanche 7 et le commencent d'un renouveau. Ma vie n'est plus tourné vers le passé mais vers le futur et il commence maintenant ! »

Jeudi 5 décembre, au soir.

Les nuits sont fraîches en hiver. Il faut dire aussi que se balader en veste le soir dans la forêt, ce n'est pas ce qu'il y a de plus chaud. Je marche. Les goutes d'eau déposées dans l'herbe se faufile dans le tissu fin de mes converses. Les mains dans les poches, j'avance dans la fraicheur et l'humidité du solstice d'hiver. Je ne me souvient plus exactement du chemin à suivre pour arriver à notre endroit. Notre arbre de rendez-vous. C'est à cette endroit que Alaric, Maïwen, William et moi nous nous retrouvions et que nous partions tuer quelques vampires. Dur tâche que d'assassiner un de ses monstres à l'apparence humaine. Un frisson me parcouru faisant vibrer mes épaules. Cela me rappelle la première fois que j'ai vu un vampire. J'étais dans cette même forêt, je faisais mon jogging quotidien quand je les vu. Il avait l'air tellement inoffensif, puis il a bondit sur moi et ma plaqué au sol. Mon cœur s'était accéléré, ce jour là j'ai bien crus que c'était la fin. Mais William est arrivé et m'a sauvé. Et puis finalement, je suis rentré dans le club. J'ai fais la connaissance de Maïwen, c'est une personne qui a un style bien à elle, nous sommes devenues deux bonnes amies. J'ai également rencontré Alaric, c'est un prof du lycée, il a tout la tiraille du bon chasseur de vampires, c'est assez amusant. Et bien-sur il y a William, c'est quasiment mon meilleur ami, on s'entendait vraiment comme frère et sœur. Mais je les aient tous trahis. Je suis partie sans rien dire à personne et maintenant je sui de retour après trois ans d'absence. Mes cheveux lâches volent dans le vent frais de décembre. J'y arrive enfin. Une clairière majestueuse j'ouvre à moi. Un arbre au centre me toise de toute sa hauteur. Je me sens soudainement petite et insignifiante. Il n'est pas haut, on peut même monter dedans. J'ai le souvenir que William le faisait souvent. A cette pensée je souris. Je pris une profonde respiration pour vider l'air de mes poumons et la recracher aussi tôt. De la vapeur d'eau s’échappe de ma bouche. C'est une soirée magnifique, le ciel est dégagée, on peut voir les étoiles. Je me retourne et lève la tête pour observer la magnificence des étoiles. Il me disait que j'étais une étoile filants, on peut me contempler, mais personne ne peut m'arrêter. Je continue ma course sans jamais me stopper et personne, même moi ne sais où je vais.