Ombre dérangeante... (LIBRE)

" Être ou ne pas être ? Vivre ou mourir ? Aimer ou ne pas être aimée ? Tels sont les questions", pensais-je. J'étais assise dans les gradins. Les pieds pliés sur le côté droit, j'étais accoudée sur la marche supérieure un livre entre les mains. J'aime lire, cela nous fais nous évader, nous sentir emporté dans un autre univers, là ou des créatures fantastiques vivent...Mais j'oubliais dans le monde réelle aussi vivent des créatures mystiques. On se croirait alors comme dans un rêve, mais on a les yeux grand ouvert sur ce qui se passe.

J'oublies parfois que celui que j'appelle "mon meilleur ami" en est un. Une créature d'un lointain passé, un monstre d'une autre époque et même un sanguinaire prédateur. Mais si lui existe, je veux dire en tant que vampire, est-ce que d'autres créatures légendaires son réelles, vivantes, existent ? J'aimerai en rencontrer une pour voir comment il s'accoutumerait de notre civilisation, ce serait marrant.

Ce qui me fis revenir à la réalité fut le cris des cheerleaders. Je déteste ces filles, elle se prennent pour les plus belles et ne pensent qu'à elles. Elles sont égoïstes et prétentieuses ! Ce que je peux les haires, mais en même temps la personne qui les comprend le mieux c'est moi, puisque je suis leur ancienne capitaine. Parfois je me demande si j'étais vraiment comme elles, comme elles le sont tout le temps. L'avantage c'est que l'on est bien entouré. Il y a toujours au moins un footballeur qui vous tourne autour et qui ne vous lâche pas. C'est ennuyant à force, c'est pour ça que j'ai arrêté. Je voulais changer et apparemment cela à marché.

Je me relevais et mis mon livre dans mon sac que je posais sur mon épaule droite. je descendis une marche et c'est là que je la vit, assise sur un banc. Elle portait des lunettes de soleil, pas commun par temps nuageux, un legging, je n'aime pas trop ce genre de pantalon, ça colle à la peau et c'est très désagréable, elle avait également un débardeur et des escarpins de couleur falshy. Je trouvais sa tenue peu couverte pour le temps qu'il faisait. Moi, je portais une chemise blanche et par dessus une veste bleu nuit, un slim noir et des ballerines assorties à ma veste ornées par trois petites étoiles dorées chacune.

Je m'approchais donc d'elle. Elle n'avait pas l'aire de m'avoir remarqué alors je me mis devant elle, lui cachant la vue. Je me pencha un peu dans sa direction et lui dis :

- Hey ! Salut ! Je ne t'ais jamais vu dans le coin, tu es nouvelle ? lui dis-je avec un grand sourire.

Une charmante blondinette, du genre cheerleader, se tenait devant moi, sourire aux lèvres. Elle portait une chemise blanche sous une veste bleue nuit. Elle avait aussi un slim noir et des ballerines qui allait avec le tout. À côté d'elle, j'avais l'air d'une pauvre fille sans goût et sans argent.

- Hey ! Salut ! Je ne t'ais jamais vu dans le coin, tu es nouvelle ?

Sa phrase, pourtant simple et gentille, me fit grincer des dans. Disons que je n'aimais pas trop que l'on m'abordes et, étant peu sociable depuis ma hum... transformation, je détestais les gens aimables avec moi. Je lui rendis tout de même son sourire, malgré le fait que le mien sonna un peu faux.

-Hum... Salut ! Non, je ne suis pas nouvelle mais, avant aujourd'hui, je ne me mêlais pas vraiment aux gens donc, on peut dire que je suis nouvelle...''

Non mais, qu'elle réplique débile ! Je me mordis la langue pour ne rien dire d'autres, que se soit une réplique encore plus débiles ou une autre connerie du même genre. Je me relevais tranquillement, tannée d'être assises et je relevais mes lunettes. À quoi bon en avoir s'il n'y a pas de soleil ?

Un peu plus loin, j'entendis le cri des cheerleaders et j'en vis une sauter dans les airs. Les footballeurs avaient arrêtés leur entrainement pour les regarder et je les trouvais débile de prêter attention à des filles aussi cruches. Mais bon !

Je reposais mon regard sur la fille en avant de moi et réalisais que je ne savais pas son nom et qu'elle, par la même occasion, ne savait pas le mien aussi. Je lui refis un sourire et je me présentais.

- Je suis Artie. Et toi ?

Elle semblait gênée. Elle restait là un moment à me fixer, elle avait l'air de ne pas savoir trop quoi dire, comme si elle n'avait pas l'habitude d'interagir avec quelqu'un. Je lui souriait autant que je pouvais pour lui faire savoir que je ne lui voulais pas de mal, mais elle n'avait pas l'aire joyeuse.

Enfin, je pus voir une fébrile vibration de ses lèvres, comme si elle se forçait à sourire. Un faux semblant ? Elle me prend vraiment pour une nouille, elle a beau cacher son jeu je vois bien quand fait elle n'a pas envie de sourire. Mais pourquoi ? Je ne lui ais rien fait et en plus on ne se connaît même pas. Hum...mystère...tant mieux, j'adore ça.

-Hum... Salut ! Non, je ne suis pas nouvelle mais, avant aujourd'hui, je ne me mêlais pas vraiment aux gens donc, on peut dire que je suis nouvelle...

Intéressant, elle ne se mêlait pas aux gens... Peur de la foule ? Non, je ne pense pas, elle n'a pas l'air d'une peureuse. Peut-être complexée ? Non plus, elle n'a rien à envier à personne. Peu Sociable me semble déjà plus plausible, mais alors pourquoi ne m'envoie-t-elle pas bouler ?

Elle n'avait pas l'air sûr de sa réponse et était d'un coup tendu. Cette fille m’intrigue et j'aime ça, enfin un peu d'action. Elle se levait pour me faire face, moi je lui souriait toujours. J'avais un peu peur de paraître débile, alors j'arrêtais de sourire.

Pendant que je pensais, elle semblait s’intéresser aux cheerleaders et aux footballeurs qui avaient arrêté leur entrainement pour mater celles-ci, pitoyable... Et dire que j'étais comme elles avant, je suis bien contente d'avoir changé ! Bref revenons à ma chère inconnue mystérieuse...

Elle reposait enfin son regard sur moi, autant pour moi elle ne m'avait pas oublié. Elle me refit un de ses faux sourires peu crédible. Oh mon dieu ! J'étais tellement occupée à penser que je n'avais pas remarqué qu'elle avait enlevé ses lunettes ! Wouha, je n’ai jamais vu des cernes qui pendent autant, je suis quand même impressionnée et là il faut le faire !

- Je suis Artie. Et toi ?

Pour une personne peu sociable, elle est bavarde ! Je crois que c'est la conversation la plus interactive que je n'ai jamais eu avec une personne qui ne parle pas beaucoup. A marquer dans ma mémoire à côté du jour ou j'ai écrasé mon lapin domestique nommé bouboule. Repose en paix !

- Moi, je m'appelle Gaëlle. Ravie de te rencontrer alors. Si je comprend bien j'ai donc de la chance de te rencontrer. Pff, regarde moi ces mecs que des crétins, ils bavent devant des filles en mini-jupes qui ont la poitrine plus grosse que le cerveau, franchement moi je trouve cela pitoyable. Moi, tu veux que je te dise. J'aime ton style, tu m'a l'air d'être quelqu'un de très sympathique, mais qui ne parle pas beaucoup avec les autres, je me trompe ? Tu sais, j'étais comme elles avant, une fille superficielle qui se croit supérieure aux autres et qui passe son temps à les rabaisser. Mais, je me suis rendu-compte que ce n'étais pas ce que je voulais être et j'ai changé rien que par la force de ma volonté et je pense que cela à fonctionné et puis je ne sais pas pourquoi je te dis cela, tu dois me trouver bizarre. dis-je en éclatant de rire.

Me fait que je ne mêle pas beaucoup aux gens était quelque peu faux. J'adorais être avec les autres mais ça, c'était avant. Pourtant, j'avais toujours ce rêve débile que peut-être je pourrais redevenir la même qu'avant, avoir la même vie et des amis...

Le fait que j'articule plus de quelques mots sembla la surprendre et je confirmais au léger haussement de sourcils qu'elle eut. Elle avait raison de l'être. Rare était les filles ''timides'' qui osaient parler et questionner des gens qu'elles ne connaissent pas.

- Moi, je m'appelle Gaëlle. Ravie de te rencontrer alors. Si je comprend bien j'ai donc de la chance de te rencontrer. Pff, regarde moi ces mecs que des crétins, ils bavent devant des filles en mini-jupes qui ont la poitrine plus grosse que le cerveau, franchement moi je trouve cela pitoyable. Moi, tu veux que je te dise. J'aime ton style, tu m'a l'air d'être quelqu'un de très sympathique, mais qui ne parle pas beaucoup avec les autres, je me trompe ? Tu sais, j'étais comme elles avant, une fille superficielle qui se croit supérieure aux autres et qui passe son temps à les rabaisser. Mais, je me suis rendu-compte que ce n'étais pas ce que je voulais être et j'ai changé rien que par la force de ma volonté et je pense que cela à fonctionné et puis je ne sais pas pourquoi je te dis cela, tu dois me trouver bizarre.

Puis, elle éclata d'un rire qui me fit penser à mon ancienne amie et je ne pus m'empêcher de rire avec elle. Pas un de ses rires crispés qui sonnaient faux, non un vrai, tel je n'en avais pas eu depuis longtemps. Je lui répondis donc rapidement, perdant du restant de gêne qu'il me restait.

- Tu sais, se n'est pas vraiment une chance de me rencontrer puisque je ne suis pas la fille la plus... enfin bref ! Je partages totalement ton avis sur les mecs. De vrais crétins qui ne font que reluquer la charmante poitrine des filles. Mais, tu veux savoir ? Je me demande réellement pourquoi ils ne pensent qu'à leur physique. D'accord, j'admets que ces filles sont canons mais, elles n'ont rien dans la tête. Les gars devraient essayer de voir plus loin chez les filles.

Je soupirais. Bon, parlez autant n'était pas vraiment dans le plan et je me sentais quelque peu débile d'avoir autant déblatérer sur un sujet aussi hum... bizarre. Je passais la main dans mes cheveux, repoussant les quelques mèches rebelles qui me tombaient dans le front. Puis, d'un ton un peu plus doux, je continuais.

- Je sais que tu faisais partie des cheerleaders avant et je tiens à m'excuser si ce que j'ai dit te touche personnellement. C'est seulement que quelques fois, je parle et pouf ! Je dis quelque chose qui blesse quelqu'un et je ne suis pas vraiment la meilleure en matière d'excuse donc... Bref ! Oh et merci... C'est un peu vrai que je ne suis pas très bavarde mais, une fois que je suis partie, plus rien ne m'arrête.